Témoignage d’Emma, volontaire européenne au Likès

Témoignage d’Emma, volontaire européenne au Likès

Dans le cadre du programme « Corps Européen de Solidarité », nous accueillons Emma depuis septembre 2021. Elle réalise ses missions au sein du lycée le Likès à Quimper. À mi-volontariat, elle nous dresse un bilan de son aventure… 

“Salut,

je m’appelle Emma, j’ai dix-huit ans et je viens d’Autriche. J’ai terminé l’école l’année dernière et j’ai décidé d’aller en Bretagne pour y améliorer mon français, pour avoir la mer à côté de chez moi et pour simplement gagner de nouvelles expériences. J’avais quelques attentes avant d’y arriver : Je savais que les Français sont accueillants, qu’ils mangent beaucoup de baguette, qu’ils fument et aussi qu’il pleut beaucoup en Bretagne. Que les hortensias sont partout et que les Français ont du style.

Presque toutes mes attentes ont été satisfaites. Je me sens vraiment très bien ici et je suis contente d’avoir pris la décision de venir. Mais il y a quelques petites choses auxquelles je ne m’attendais pas. Elles ne sont ni particulièrement positives ou négatives, je ne m’y attendais simplement pas. Et comme Gwennili est une association quimpéroise je me suis dit que peut-être il serait intéressant de vous montrer les choses qu’un étranger remarque à Quimper.

La première chose est peut-être un peu négative après tout. Quand on marche dans les rues de Quimper, il faut faire particulièrement attention au sol. On trouve toujours des surprises brunes. J’ai parlé de ce problème à une amie espagnole et elle m’a dit que toute la France avait un problème avec ça. Quatre fois dans sa vie elle est montée dans un tas et quatre fois c’était en France.

Une autre chose que je trouve très impressionnante sont les nombreuses crêperies à Quimper. Je me demande si les Bretons mangent vraiment tant de crêpes qu’il faut une crêperie à chaque coin de rue, ou si les crêperies sont toutes au bord de la faillite. J’ai fait des recherches et selon le journal Ouest France, il y a 1600 crêperies en Bretagne. Mais peut-être vous êtes déjà au courant de ce fait.

Une autre chose sont les palmiers. En Autriche, il n’y a pas un seul palmier et j’en vois peut-être une fois par an, quand je vais en vacances dans le sud. Je me réjouis d’autant plus lorsqu’à Quimper je regarde par la fenêtre et que je vois un palmier devant la maison. Ainsi, même par un mardi après-midi froid de janvier, j’ai l’impression d’être en vacances.

Avant de venir à Quimper, j’ai bien sûr déjà regardé la ville de plus près sur Google Maps. J’ai vu la cathédrale, le Likès, l’école dans laquelle je travaille maintenant, j’ai vu la rivière Odet et aussi la Gare. Une chose que je n’ai pas vue, ce sont les nombreuses collines. Cela m’a beaucoup surprise, car le Tyrol, la région d’Autriche d’où je viens, a beaucoup de montagnes et je me suis préparée à ne plus voir de montagnes pendant un an. Les collines à Quimper, elles ne sont pas très évidentes, car elles ne sont pas très hautes, mais très pentues. En fait, il faut plus souvent monter et descendre à Quimper qu’au Tyrol. Je me réjouis de pouvoir faire une petite séance d’entraînement chaque matin sur le chemin de l’école.

Dans l’ensemble, je trouve que Quimper est définitivement une ville de caractère et je me réjouis de pouvoir être là :)”